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Suite à l’adoption en première lecture à l’Assemblée Nationale le 22 avril dernier de la loi Asile et Immigration, un certain nombre de citoyens m’ont fait part de leur opposition à cette loi soit qu’il la trouve trop dure ou soit bien trop laxiste selon leur positionnement sur l’échiquier politique.

Selon moi cette loi « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie » est, comme l’a bien dit Marc Fesneau le président du groupe MoDem dans une tribune récente, un texte équilibré alliant humanité et efficacité du fait notamment de l’enrichissement dont elle a fait l’objet de la part des parlementaires lors des débats qui ont eu lieu à l’Assemblée Nationale.

En effet depuis 2015 la France doit faire face à un afflux migratoire croissant qui nécessitait une refonte globale de notre politique migratoire. L’objectif de cette loi est double. A la fois mieux maitriser les flux pour éviter les dérives xénophobes, autoritaires et sécuritaires d’un certain nombre de pays de l’Union Européenne mais aussi garantir à celles et ceux qui fuient la guerre et les persécutions dans leur pays d’origine que tout sera mis en œuvre les accueillir au mieux au sein de la communauté nationale.

En ce sens les principales mesures de ce texte ont pour but :

• d’accélérer le traitement des demandes d’asile et d’améliorer les conditions d’accueil des demandeurs d’asile et notamment celles des plus vulnérables
• de renforcer l’efficacité de la lutte contre l’immigration irrégulière
• d’accompagner efficacement l’intégration et l’accueil des étrangers en situation régulière

C’est donc en conscience que j’apporte mon soutien à ce texte permettant d’assurer tout à la fois la pérennité du droit d’asile élément fondateur de notre République tout en faisant respecter de manière efficace notre état de droit vis-à-vis de l’immigration illégale et de ceux qui l’instrumentalise que ce soit à des fins économiques ou politiques.

Nicolas Turquois
Député de la Vienne